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Comment transformer un échec professionnel en opportunité ?

Vous avez du mal à parler de vos échecs lors d’un entretien professionnel ?

Vous craignez de vous discréditer en évoquant un échec ?

Vous ne savez pas comment transformer une erreur en une force ?


Alors cet article est fait pour vous !


Mes 8 conseils pour transformer un échec en opportunité
Mes 8 conseils pour transformer un échec en opportunité

Pourquoi est-il essentiel de savoir parler de ses échecs ?


L’échec est souvent perçu comme une faiblesse.


Pourtant, dans un contexte professionnel, savoir reconnaître ses erreurs et en tirer des enseignements est une compétence précieuse.


Une étude de la Kellogg School of Management de l'université Northwestern a démontré que les échecs en début de carrière peuvent conduire à des réussites plus significatives à long terme.

Les chercheurs ont analysé les données de scientifiques ayant postulé à des subventions et ont constaté que ceux qui avaient échoué de peu étaient plus susceptibles de connaître un succès majeur par la suite (source Forbes).


Prenons l’exemple de Thomas, un chef de projet expérimenté que j'ai accompagné.

Il a échoué lors du lancement d’un produit en raison d'une mauvaise gestion des délais.

Plutôt que de nier l’échec ou d’accuser les autres, il a admis son erreur et a mis en place un processus de suivi rigoureux pour éviter que cette situation ne se reproduise.

Cette capacité à reconnaître et corriger une erreur a renforcé la crédibilité de Thomas auprès de sa hiérarchie.


Parler d’un échec de manière stratégique est un atout, non une faiblesse.


Quels sont les risques si vous ne savez pas gérer vos échecs ?


Ignorer ou mal gérer un échec peut avoir des conséquences directes sur votre carrière :


  • Perte de crédibilité : Ne pas reconnaître ses erreurs peut être perçu comme un manque de responsabilité.

  • Blocage professionnel : Répéter les mêmes erreurs sans en tirer de leçon limite la progression de carrière.

  • Perte de confiance : Les échecs non assumés créent un sentiment d’insécurité et de doute.

  • Climat tendu au sein de l’équipe : Une gestion maladroite d’un échec peut provoquer une rupture de confiance entre collègues.


L’échec non assumé, c’est comme une blessure mal soignée, ça finit par s’infecter et affecter l’ensemble de votre performance.



Quels sont les 8 conseils pour parler d’un échec de manière professionnelle ?


Conseil n°1 : Restez honnête et factuel


Un recruteur ou un manager repère rapidement un discours exagéré ou manipulé.


  • Décrivez la situation de manière factuelle, sans dramatiser ni minimiser.

  • Soyez précis sur les faits : date, contexte, personnes impliquées.

  • Montrez que vous êtes capable de faire preuve de lucidité et de transparence.


« Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. » — Mark Twain - Pensées.

Par exemple : « Lors d’un projet de lancement de produit, j’ai sous-estimé le temps nécessaire pour l’homologation, ce qui a retardé la mise sur le marché. »



Conseil n°2 : Expliquez les leçons tirées de cet échec


Un échec non analysé est une opportunité manquée.


  • Identifiez les causes profondes de l’échec.

  • Analysez ce qui a fonctionné et ce qui a échoué.

  • Montrez votre capacité d’introspection et votre volonté de progresser.


Exemple : « J’ai compris que je devais renforcer le processus de suivi des deadlines et mettre en place un reporting plus fréquent avec l’équipe. »



Conseil n°3 : Montrez les actions mises en place après l’échec


Les recruteurs veulent savoir comment vous avez utilisé l’échec comme levier de progression.


  • Expliquez comment vous avez corrigé la situation.

  • Décrivez les changements concrets dans votre méthode de travail.

  • Soulignez les résultats obtenus après la mise en place de ces mesures.


Exemple : « J’ai instauré un processus de validation intermédiaire, ce qui a permis de réduire les délais de 20 % lors du projet suivant. »


Conseil n°4 : Utilisez la roue de la compétence


La roue de la compétence permet de comprendre comment on progresse après un échec :


  • Inconscient - Incompétent : Vous ne saviez pas que vous manquiez de compétence.

  • Conscient - Incompétent : Vous avez pris conscience de votre manque de compétence.

  • Conscient - Compétent : Vous avez appris la compétence, mais vous devez rester attentif.

  • Inconscient - Compétent : La compétence est maîtrisée de manière naturelle.


Par exemple : Si vous avez échoué lors d’une présentation client, vous pouvez expliquer comment vous êtes passé de "conscient incompétent" (prise de conscience de votre manque d’aisance) à "conscient compétent" (amélioration de votre préparation et de votre aisance orale).


Conseil n°5 : Différenciez vos envies de vos besoins


Un échec professionnel est parfois lié à une confusion entre envies et besoins.


  • Les envies sont motivées par des facteurs sociaux ou émotionnels.

  • Les besoins sont des nécessités fondamentales liées à votre bien-être ou à votre progression professionnelle.

  • Évitez de poursuivre des objectifs dictés par une envie passagère.


Exemple : Vouloir obtenir une promotion pour le statut social (envie) plutôt que pour un développement professionnel aligné avec vos compétences (besoin).


Conseil n°6 : Prenez vos responsabilités sans accuser les autres


Un échec partagé ne doit pas conduire au rejet de la faute sur les autres.


  • Assumez votre part de responsabilité.

  • Évitez de blâmer les circonstances ou vos collègues.

  • Concentrez-vous sur ce que vous auriez pu faire différemment.


Exemple : « J’aurais dû mieux vérifier les délais avant de m’engager sur une date de lancement. »


Conseil n°7 : Restez positif et mettez en avant votre capacité de rebond


Un échec est une étape, pas une finalité.


  • Montrez que vous avez rebondi après cet échec.

  • Insistez sur les progrès réalisés grâce à cette expérience.

  • Soulignez votre capacité à gérer la pression et à apprendre.


Exemple : « Grâce à cette expérience, j’ai appris à mieux anticiper les risques et à structurer mes processus. »


Conseil n°8 : Préparez votre discours à l’avance


Un échec mal raconté peut nuire à votre crédibilité.


  • Structurez votre réponse selon le modèle STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat).

  • Répétez votre discours pour le rendre naturel.

  • Restez concis et centré sur les éléments clés.



En bref : Que devez-vous retenir pour parler efficacement d’un échec ?


✔ Restez honnête et factuel.

✔ Analysez les causes et identifiez les leçons tirées.

✔ Décrivez les actions mises en place après l’échec.

✔ Utilisez la roue de la compétence comme cadre de progression.

✔ Différenciez vos envies de vos besoins.

✔ Assumez votre responsabilité.

✔ Restez positif et confiant.

✔ Préparez votre discours à l’avance.


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Sources de l'article :




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